jeudi 21 juillet 2011

C'est installé !

6 semaines de travail
8,50 m2 de surface
Quelques dizaines de carreaux de faïences et de pâtes de verre
Trois pinces japonaises et coupantes,
Plus de 12 m2 de bois
8kg de joint ciment
250g de joint silicone
vis, colle, clou et huile de coude...
et un formidable soutient moral...

La mosaïque du cours Marigny à Vincennes a été posé en ce début de semaine.
Voici les premières photos (un peu brut de brut) avec un petit avant/après...









jeudi 14 juillet 2011

ouf!


La journée fut longue et les dernières tesselles difficiles à poser.
J'ai cette faculté à toujours terminer mes travaux par ce les choses les plus pénibles. En l'occurrence, le petit bout avec pleins de découpes fastidieuses et minutieuses qui prend par conséquent un temps fou. 
Surtout ne pas bâcler, ne pas rater, ne pas trop se hâter au risque de tout gâcher.
Et puis, comme j'ai envie que cela avance vite (et bien, hum), je pose le joint final partout: c'est-à-dire dans un ordre illogique à souhait. Bref je me retrouve à quatre pattes en train d'astiquer et de nettoyer ce satané ciment qui a pris trop vite pendant plus de deux heures!
Mais pourquoi ai-je perdue cette rigueur qui m'a tenu pendant six semaines? Pourquoi n'ai-je pas agi simplement comme je l'ai fait jusqu'ici: panneau par panneau, tranquillement?
L'urgence de finir? L'arrogance de boucler en moins de jours prévus? Le souhait de finir avant un week-end agréable à la campagne? 
C'est un peu tout ça et plus encore...
Demain le joint du panneau mural sera fait, les détails peaufinés et je respirerais un peu mieux. Sûr.





Dernière ligne droite

C'est dingue.
J'ai l'impression qu'il me reste 10 000 choses à faire et c'est un peu la vérité : les joints, les plinthes, les petits trous à combler à droite, à gauche, la peinture de la face nord, le transport, la pose de la chose...
Et pourtant le plus dur est bien derrière moi. 
J'arrive presque au bout de mes six semaines de travail et je ne sais plus ce que cela vaut...est-ce beau? est-ce lourd? cela va-t-il plaire?
Ah l'angoisse fait partie de ma nature...j'ai la boule au ventre depuis deux jours. Elle disparaîtra lundi en fin de journée.
C'est drôle: je serais prête à abandonner, à la laisser inachevé et puis je courrais très loin me cacher.
Trop facile!
Allez, je vais à l'atelier, teminer le petit bout qui manque et lier toutes ces parties entre elle.
Ah! j'allais oublié! 
Ultime problème : la signer!


dimanche 10 juillet 2011

Mosaïque-blues ?

Il me reste une semaine.
Une semaine pour faire moins d'un mètre carré. 
Facile me dit-on : j'ai le motif dans les yeux et surtout dans les mains. Mais au bout de cinq semaines, d'autres idées, d'autres couleurs, d'autres envies occupent mon esprit. Je vais moins vite. Souvent, je m'arrête, pince et carreaux à la main, pensant à la suite. Qui a dit que le temps pouvait se suspendre? Dans mon monde en tout cas, il file droit et surtout ne m'attend pas. Serais-je sujette au mosaïque-blues? Le dessin de ces fleurs plaquées sur la trame grise va-t-il me manquer?
C'est ainsi que les minutes s'égrènent tandis que les tesselles ne se collent pas ou peu.  Après une journée à 10cm2 (la moyenne étant 40 à 50cm2 pour cette mosaïque) et un doute sur le rapport fond-forme, survient l'incontournable petit moment de découragement. Enfin, à force de volonté et d'une certaine souplesse du corps: le quatrième panneau est enfin achevé! 
Je passe à la construction du dernier morceau. Le fameux "0,85m2" que je dois finir en trois jours puisque j'ai déjà le motif dans les yeux et surtout dans les mains...
Avec l'aide d'une scie-sauteuse performante, d'une perceuse capricieuse, de biceps à toute épreuve et d'un vieux souvenir de cosinus, d'hypoténuse et de règle de Pythagore, l'ultime plan voit le jour. Il ne me reste plus qu'à le remplir.
Ensuite viendra le temps des finitions. Mais c'est une autre histoire.